Les presbytères

               

 

La plus ancienne des maisons curiale du village est située le long de l'église, dans le contrebas de l'ancien cimetière.

 

C'est cette position qui explique la présence dans sa cour d'un vieil escalier de pierres adossé au mur de soutènement et qui permettait ainsi l'accès direct à l'église pour les prêtres, sans avoir à emprunter la voie publique.

 

Ce premier presbytère a été vendu après la Révolution, en tant que bien national, à Nicolas MIGNOT alors notaire à Saint-Marcel .

 

C'est également dans cette cour que fût longtemps stockée la pierre tumulaire du Prieur Antoine De MYPONT, et jusqu'au moment ou, totalement altérée par les effets du temps, elle dût être mise en décharge par l'actuel propriétaire des lieux.

 

Une nouvelle cure ne fût construite qu'en 1828, le curé de l'époque, Jacques CORDIENNE, habitant sa propre maison au village.


 


Le prsbytère de 1828 ("la Cure")
(Août 2013)


 

Comme le rappelle une plaque en pierre gravée et scellée dans le mur Sud-Est de cette belle bâtisse, elle fût construite en corvée par les villageois.


            
                                                                                                  (Mai 2014)             

Située à proximité de l'église, au bas du Chemin du Cimetière, un escalier avait été aménagé sur l'arrière pour donner un accès pratique à l'église pour les prêtres.

 

Après que le village ait été privé de curé (dans les années 60), elle est restée un moment la propriété de la Commune qui la mettait à la disposition des habitants pour leurs fêtes familiales, puis vendue à un particulier.

 

Ces deux bâtisses sont toujours visibles.
 

 

 

 

                                Quelques uns des curés ayant exercé leur ministère au village

 

Je commencerai par citer deux d'entre eux qui ont eu à marquer plus particulièrement l'histoire de l'église.

 

Il s'agit tout d'abord de François Marie BOISSON qui a dirigé la paroisse du 18 Octobre 1834 jusqu'au jour de son décès survenu le 30 Mai 1852.

 

Il lui a été ainsi donné de vivre un certain nombre d’événements importants affectant l'église et les fidèles du village :

 

  • les effets de la déclaration d'insalubrité de l'édifice du IX siècle et l'interdiction d'y effectuer les offices au motif d'insécurité au regard de son état de délabrement général ( organisation du culte dans un local provisoire),

  • la démolition de la vieille église,

  • et la reconstruction de la nouvelle avec sa consécration le 18 Juin 1848.
     

François Marie BOISSON, né le 27 Octobre 1767 à Vesoul, se disposait à embrasser l'état ecclésiastique quand la Révolution éclata.

 

Contraint de prendre une autre voie, il choisit la carrière de l'enseignement. Il devînt professeur de mathématiques à l'école secondaire de Vesoul et en fût nommé plus tard principal (du 27 Septembre 1813 au 25 Novembre 1815).

 

Il fût ensuite secrétaire de Mairie à Vesoul et s'est marié le 27 Septembre 1792 mais resta veuf en 1828.

 

Sentant revivre en lui sa première vocation, à plus de 60 ans, il fit son séminaire à Besançon et, s'engageant dans les ordres, devint curé à Saint-Marcel le 18 Octobre 1834.

 

Il décéda au presbytère à l'âge de 85 ans et fût inhumé à l'ancien cimetière du village.


                                                    

                                                                                          (Août 2013)
   

A la création du nouveau cimetière, et aux dires des anciens du village, les restes de son corps auraient été laissés en place, à proximité de l'ancienne porte qui a été murée, et sa pierre tombale alors insérée dans le dallage de l'allée principale qui mène au chœur de l'église.

 

 

Quant à Pierre MARMIER, originaire de Fahy les Autrey (70) , il a officiellement succédé à François Marie BOISSON du 29 Juillet 1852 jusqu'à son décès à Saint-Marcel le 04 Mai 1875. Il a été inhumé au nouveau cimetière (première tombe de droite en y entrant).

Il eut à coordonner les travaux de décoration de l'intérieur de l'église en 1854 et procéda à la bénédiction des cloches le 11 Août 1859.

 

 

Enfin, et tirés des documents et autres archives:

 

  • Simon OUDOT : (1750-1756)

  • (x) PELLETIER (vers 1785)

  • (x) MAIRET (vers 1792)

  • Noël MARCHAND ( vers 1804)

  • Jacques CORDIENNE (à partir du 04/02/1816)

  • Charles DEVAUX : il a succédé à Pierre MARMIER en 1875

  • (x) PIROT ( à partir du 16/05/1879)

  • (x) DETREE ( à partir du 23/08/1876)

  • (x) SONTAG

  • (x) DELAITRE

  • (x) MICHAUT

    (x) GAILLOT

    (x) POIRET

  • etc, etc, ….       




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