Espace visiteurs
 


 

Cet espace est le vôtre, il est à votre disposition pour vos anecdotes, vos souvenirs, ou vos petits reportages en rapport avec la vie et l'histoire de Saint-Marcel.

 

Vous pouvez ainsi témoigner en direct de vos souvenirs, avec ou sans photo, d'une maison (peut-être la vôtre), d'un métier, d'un commerce, d'un atelier, d'une pratique, d'une coutume, d'une activité (les pompiers, les chasseurs, la colonie), ou encore d'un instant, d'une émotion, de ce que vous avez vu, vécu ou qui vous aurait été rapporté par des anciens, etc, etc, ....

 

   Pour cela, il vous suffit de m'adresser un message en utilisant la page "contact" de ce site et en me précisant bien que vous souhaitez qu'il paraisse dans cet "espace visiteurs". 

Alors, tous à vos plumes !

Merci



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De Jean-Marie Guillaume le 09/02/2015


 

On en demandait beaucoup aux enfants de Saint-Marcel durant les années 50 et le début des années 60 : ils devaient concilier les exigences de l'instituteur(trice) et celles de Monsieur le Curé. La journée débutait par la messe basse de 7h à 7h30, puis la prière du matin et la séance de catéchisme de 7h30 à 8h30, heure à laquelle le (la) maître(esse)venait les cueillir pour la journée de classe.

La séance de catéchisme débutait par l'interrogation orale sur la leçon précédente. Lorsque cela laissait à désirer, M. le Curé pouvait décider de l'interrogation au cours de la messe du dimanche : les enfants alignés devant la table de communion devaient répondre aux questions posées : la honte et l'opprobre du prêtre depuis la chaire à celui qui restait bouche bée !

Les obligations religieuses pour les enfants consistaient aussi au service de la messe du dimanche et des jours de fête, aux mariages et obsèques aux processions du 15 août, du 8 décembre, la magnifique procession de la Fête-Dieu, durant laquelle les enfants de chœur jetaient des pétales de fleurs dans les rues déjà décorées de fleurs et de rameaux, et celles des Rogations : 3 jours durant lesquels les paroissiens suivaient le prêtre et les enfants de chœur pour se rendre aux Croix des entrées du village, ceci afin d'être protégés des calamités qui pouvaient s'abattre sur les récoltes : gel, grêle, sècheresse,...

La plupart des enfants scolarisés suivaient le catéchisme, je ne me souviens d’aucune exception.

La salle de classe se trouvait dans l’actuelle salle de mairie…

A l’école, tous les élèves étaient regroupés dans une classe unique comprenant tous les cours de la section enfantine (5 ans) à la classe de fin d’études 2e année (14 ans). Leur nombre était d’environ 40 : l’institutrice devait gérer ce petit monde et inculquer le savoir indispensable à chacun d’eux. Pour y parvenir, elle faisait souvent appel, pour s’occuper des petits, et en particulier les faire lire, aux plus grands qui savaient se faire respecter à grands coups de règle sur la tête ! Malgré cela, les temps morts étaient nombreux et les élèves s’occupaient en dessinant ou en attrapant les mouches,…. Néanmoins, ces instituteurs obtenaient des résultats : leurs élèves décrochaient l’examen d’entrée en 6e et pouvaient être dirigés vers la pension au cours complémentaire à Jussey ou ailleurs, les autres décrochaient le certificat d’études primaire que beaucoup de Bac+5 de notre époque seraient incapables d’obtenir !

La cour de récréation se situait de préférence autour de l’église, les abords de l’école étant ouverts à la circulation des engins agricoles. Rien de bien original dans les jeux : cache-cache, attrape, marelle… Les rondes et comptines occupaient aussi une bonne partie du temps récréatif. Par contre, il faut souligner l’absence quasi-totale d’activités sportives.

La journée catéchétique et scolaire se poursuivait avec les devoirs à la maison et les leçons, pour beaucoup aussi avec les travaux à la ferme : pousser le foin dans les rateliers, couper les betteraves,…

La première quinzaine de juillet était un peu particulière. Le travail scolaire laissait la place à des activités manuelles ou des jeux et les fils ou filles de cultivateurs avaient l’autorisation de s’absenter pour aider aux travaux des champs, les foins n’étaient souvent pas terminés au 30 juin.

Pour faire face au trop grand nombre d’élèves, une nouvelle classe a été ouverte dans l’ancienne mairie (1962 ou 1963) et ensuite a été construit le nouveau groupe scolaire avec 2 classes, juste avant que le nombre d’élèves ne s’écroule et que soient décidés les regroupements pédagogiques avec les villages voisins.





 

De Martine Guillaume (née Villemin) le 09/03/2015



(Collection Micheline Terreaux)
 

Photo souvenir.

C'était à Pâques 61 ou 62.

Pour Michel et moi, les quelques  dix jours de vacances à Saint-Marcel étaient passés très vite, trop vite. C'était peu avant le départ, tout juste au moment de dire "au revoir" à Micheline et Martial qui s'étaient déplacés pour la circonstance.

Nous reviendrons au mois d'Août et cette fois pour trois bonnes semaines.

Les séparations et les retrouvailles se succédaient ainsi au rythme des vacances scolaires.

Plus de cinquante ans après on se souvient de nos vacances à Saint-Marcel avec beaucoup d'émotion.








 

De Claude Grandjean, son épouse Marguerite et leur fille Isabelle le 30/03/2015


La petite histoire de notre maison : quelques précisions supplémentaires.

Cette ancienne bâtisse est aujourd'hui notre demeure.

Effectivement, elle fut la maison curiale du village jusqu'à la Révolution et vendue en 1792 en tant que bien national à Nicolas Mignot alors Arpentier-Notaire à Saint-Marcel.

Ses héritiers l'ont ensuite vendue à Nicolas Cercoy de Charmes Saint Valbert qui éxerçait à Saint-Marcel la profession d'huilier.

Elle fut ensuite reprise par Théophile Mignot, le gendre de Nicolas Cercoy, qui l'a lui-même transmise à son fils Marcel Mignot qui, à son tour, l'a cédée à son neveu Marcel Cocagne originaire de Rosières Sur Mance.







                                 De Daniel Grandjean le 24/03/2018 : les natifs de Saint-Marcel titulaires de la Légion d'Honneur.

  - CAMUS Jean-Baptiste : né à Saint-Marcel le 08/11/1767 de Pierre CAMUS et Claire MIGNOT, chirurgien   major de la Grande Armée, campagne de 1792 à 1813.

  - COUDRIET Claude François Amédée: né à Saint-Marcel le 09/09/1842 de  Jean-Claude COUDRIER (T) et de   Anne-Louise DUBOIS, Chef du Bureau du Matériel du service de santé au Ministère de la guerre, campagne   1870.

  - DUBOIS François Victor : né à Saint-Marcel le 31/12/1830 de Jean-Baptiste DUBOIS et Appoline   JACQUOTTIN, Capitaine au 6è Régiment d'Artillerie, campagne 1870.

  - ECHILLEY Louis Léopold Germain : né à Saint-Marcel le 23/06/1892 de Alexandre Stéphane ECHILLEY et de   Julia REBILLOT (renseignements non communiqués car trop récent) 1914/1918.

  - ECHILLEY Victor : né à Saint-Marcel de Etienne ECHILLEY et Reine JACQUOTTIN, Capitaine au 2è Bataillon   d'Artillerie de Forteresse, campagne 1870.

  - ECHILLEZ Claude Marcel : né à Saint-Marcel 05/04/1811 de Jean-Baptiste ECHILLEZ et de Reine AUTIER,   Capitaine au 12è Régiment d'Artillerie, campagne d'Afrique.
 
  - GROSSETETE Auguste Albert Eugène : né à Saint-Marcel le 26/11/1903 de Albert GROSSETETE et Eugénie     PETITOT (renseignements non communiqué car trop récent) 1939/1945.

  - MENNETRIER Maurice : né à Saint-Marcel le 31/05/1795 de Claude MENNETRIER et Louise LEGROS ,   Capitaine au 20è Régiment d'Infanterie Légère, campagnes d'Empire.
  
  - PIROT Marcel : né à Saint-Marcel le 20/09/1833 de Marcel (dit "Doyen") PIROT et Anna Louise CALLET,   Lieutenant au 2è Régiment d'Artillerie, campagne d'Afrique et 1870.

   











 


 




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